Orthopractie

Leurres sensoriels thérapeutiques
"L'illusion sensorielle, erreur des sens, est vérité de la perception" Purkinje
Trompé par des informations sensorielles erronées, le système de contrôle peut donc être perturbé sans qu'un signal d'alarme apparaisse.
Dès lors, peut-on imaginer prendre le cerveau à son propre piège, en
retournant sa puissance contre lui ?
Peut-on organiser l'illusion sensorielle, et dans ce cas "tromper le cerveau
pour le guérir" ?
La réponse est oui et elle suscite de nombreux travaux de recherche en
Neurosciences et dans l'industrie au plan du pouvoir thérapeutique des processus de substitution sensorielle ou mieux de supléance perceptive. Utilisant les propriétés de vicariance du système,
le thérapeute va s'ingénier à remplacer en quelque sorte un sens par un autre.
A titre d'exemple, il est possible d'évoquer les travaux expérimentaux de Bach y Rita/Sampaïo avec le
TDU (tong display unit) chez les non-voyants ou pour le guidage du geste chirurgical et ceux de V. Ramachandran dans le traitement des douleurs du membre fantôme des amputés. Dans ce cas, le
stratagème, par un jeu de miroirs, à tromper le cerveau en substituant des informations visuelles virtuelle à la disparition avérée des afférences tactolokinesthésiques du membre amputé. Le plus
étonnant est que l'imagerie fonctionnelle cérébrale puisse montrer que l'amélioration des signes est corrélée à la relance de l'activité des circuits neuronaux des cartes corticales correspondant
point par point au territoires du membre amputé. La correction du biais représentationnel du membre amputé par le leurre sensoriel a donc permis de faire le conflit sensoriel : le malade peut
alors se réapproprier, sans en souffrir, un corps dont il manque pourtant toujours un morceau.
Tout ceci est l'essence même des manoeuvres sur les marqueurs posturosomatiques (peau, tendons, fascias, diaphragme, etc..) utilisées en orthopractie. En fonction de la qualité du geste, de sa profondeur, de son rythme, les mécanorécepteurs des différentes couches tissulaires intéressées.
Là ce qui n'était au départ qu'une simple stimulation physique va prendre d'autant plus de sens au fils des structures traversées, que le cerveau montre beaucoup de facilité à lui accorder un statut de réalité perçue. Le système est tellement réactif qu'il ne demanderait presque qu'à être trompé ! Quand le praticien a compris (senti avec la rétro actionnelle issue de son propre corps) et a acquis l'expérience qui lui permet de générer de tels effets avec ses mains, tout est en place pour que le cerveau d'un maximum de patients n'y "voit que du feu" et deviennent acteur de sa propre "guérison", ou plus exactement de son propre retarage fonctionnel. Il ne reste plus qu'au praticien qu'à prendre soin de laisser le malade en interaction avec sa physiologie antigravitationnelle pendant l'exécution des actes, pour ajuster le potentiel thérapeutique du facteur gravitaire et donner à ces actes un caractère interactif avec l'ensemble des fonctions de régulation homéostasique. C'est ainsi que nous avons fait le choix délibéré de retenir et de développer un panel des gestes techniques qui répondent aux critères contextuel antigravitaire fondamental, en les distinguants au sein d'une somme de pratiques empiriques qui viennent très probablement de la nuit des temps tant la médecine manuelle a de toute évidence précédé la pharmacopée dans les sociétés humaines.
Dans les faits, quand le malade sent la peau de son dos et/ou des structures
sous-jasentes bouger sous les doigts du praticien, son cerveau, en travaillant avant tout sur le sens qu'il donne à l'information, est victime d'un pseudo "effet Lackner" est traduit cette
sensation en perception réelle. Pour lui, "la vertèbre a bougé : elle s'est remise en place". Comme il se tient debout dans le même temps, son cerveau est mis en demeure d'ajouter en temps réel
la dimension du contrôle antigravitaire du corps et de ses parties (donc de la vertèbre en question), aussi bien au plan sensorimoteur qu'en terme de consommation énergétique.
Le tour est joué. Les praticiens, tests appropriés à l'appui, ne s'étonnent pas plus de voir le(s) joint(s) articulaire(s) en question (intervertébral, articulaire, sutural.) retrouver une motilité fonctionnelle satisfaisante alors qu'il n'a pas été anatomiquement mobilisé, que de voir corps et système de contrôle retrouver des points d'équilibre fonctionnel plus compatibles avec la dynamique physiologique. Les résultats obtenus, leur durabilité, attestent que l'effet des manoeuvres est intégré à haut niveau cérébral.

Tout ceci est l'essence même des manoeuvres sur les marqueurs posturosomatiques (peau, tendons, fascias, diaphragme, etc..) utilisées en orthopractie. En fonction de la qualité du geste, de sa profondeur, de son rythme, les mécanorécepteurs des différentes couches tissulaires intéressées.
Là ce qui n'était au départ qu'une simple stimulation physique va prendre d'autant plus de sens au fils des structures traversées, que le cerveau montre beaucoup de facilité à lui accorder un statut de réalité perçue. Le système est tellement réactif qu'il ne demanderait presque qu'à être trompé ! Quand le praticien a compris (senti avec la rétro actionnelle issue de son propre corps) et a acquis l'expérience qui lui permet de générer de tels effets avec ses mains, tout est en place pour que le cerveau d'un maximum de patients n'y "voit que du feu" et deviennent acteur de sa propre "guérison", ou plus exactement de son propre retarage fonctionnel. Il ne reste plus qu'au praticien qu'à prendre soin de laisser le malade en interaction avec sa physiologie antigravitationnelle pendant l'exécution des actes, pour ajuster le potentiel thérapeutique du facteur gravitaire et donner à ces actes un caractère interactif avec l'ensemble des fonctions de régulation homéostasique. C'est ainsi que nous avons fait le choix délibéré de retenir et de développer un panel des gestes techniques qui répondent aux critères contextuel antigravitaire fondamental, en les distinguants au sein d'une somme de pratiques empiriques qui viennent très probablement de la nuit des temps tant la médecine manuelle a de toute évidence précédé la pharmacopée dans les sociétés humaines.

Le tour est joué. Les praticiens, tests appropriés à l'appui, ne s'étonnent pas plus de voir le(s) joint(s) articulaire(s) en question (intervertébral, articulaire, sutural.) retrouver une motilité fonctionnelle satisfaisante alors qu'il n'a pas été anatomiquement mobilisé, que de voir corps et système de contrôle retrouver des points d'équilibre fonctionnel plus compatibles avec la dynamique physiologique. Les résultats obtenus, leur durabilité, attestent que l'effet des manoeuvres est intégré à haut niveau cérébral.
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