Quitter ou être quitté ?

Quitter ou être quitté ?

Ni l’un ni l’autre ne sont facile

En effet, dans notre société moderne, nous faisons face à de nombreux divorces ou séparations.

Mais, est-ce que les gens étaient plus heureux avant, est-ce pour cela que les gens ne divorçaient pas ?

En faite non, jusque dans les années cinquante, la femme qui voulait divorcée, avait besoin de l’accord de son future ex-mari pour travailler, donc aucune autonomie financière, donc pas possibilité de divorcer, et vu que c’est les femmes qui à 75 % demande le divorce, on comprend mieux pourquoi il y avait moins de divorces avant….

Les gens faisaient chambre à part, et c’était le statuquo, on faisait bonne figure, mais les couples n’en étaient pas moins  des couples d’opérette. Et donc les gens se trompaient. J’avoue que de ce coté les gens ne sont pas beaucoup plus fidèle maintenant, cela est un autre sujet…

Donc quitter ou être quitté !

Celui qui quitte l’autre est le méchant, c’est trop facile, mais beaucoup plus simple pour celui qui est quitté…. Pas besoin de se remettre en question, il est toujours parfait, il est la victime de la décision de l’autre, et donc rend l’autre responsable de tout son désarroi.

Je suis passé par là il y a 9 ans, j’ai demandé le divorce, ok j’avais un caractère de ouf, ok je m’énervais souvent, ok on peut dire aussi que je pétais les plombs régulièrement, mais il y avait une raison, voir plusieurs raisons, à tout cela, nous étions un couple créé sous le système dominé dominant. Autant j’étais une dominante, autant lui était un dominé consentant, je suis allée au summums de la prise de pouvoir sur l’autre jusqu’au jour où j’ai compris que cela ne me convenait plus, j’ai donc fait des démarches et du développement personnel ; j’ai vu des médecins, pour ne plus être ainsi et j’ai cherché à rééquilibrer mon couple, sans compter sur le faite que mon future ex lui n’étant pas allé au paroxysme de sa soumission, il n’a pas voulu de ce partage, et il voulait rester dans le système et donc faisant en sorte de me maintenir dans le rôle de la dominatrice, il appuyait sur le bouton pour me faire partir en vrille, donc quand j’en ai plus pu de lutter contre son système, j’ai déclaré forfait et je suis partie.

Et je l’ai quitté non pas pour quelqu’un d’autre mais parce que je ne supportais plus de vivre ainsi, et vu que je me suis excusée de mon comportement et que j’ai pris conscience de ma part active dans le système, cela lui a permis de me mettre toute la responsabilité de l’échec de notre couple sur le dos, trop facile, vu qu’il y a toujours 50/50, deux personnes responsabilités partagées….

Et oui, quelque soit la problématique que l’on rencontre et travaille dans un couple, c’est 50/50.

Que ce soit un soumis qui se révolte, ou un dominant que se calme, si certaines limites sont dépassées, ou si l’un des deux refuse de faire une partie du travail d’équilibrage, on ne peut l’y obliger. Et donc le couple se sépare pour aller faire ce travail ailleurs.

Vu que je suis une dominante j’ai croisé beaucoup de soumis, plus ou moins, je me disais non pas encore, j’ai déjà fait se travail, jusqu’à ce que je comprenne et que je vois que la soumission évoluait, que certain était en train de se dé soumettre, et que c’était pour moi le travail suivant, bien que l’on a tous les deux le symptôme de base, ne pas replonger, comme on refuse la cigarette lorsque l’on nous propose alors que l’on a décidé d’arrêter de fumer.

C’est un perpétuel recommencement, même sujet niveau différent, comme dans super Mario, on utilise les techniques acquises avec des niveaux de plus en plus difficiles et on libère la princesse au bout…

Et même, connaissant les rouages du système, pas facile à faire le job, car il y a aussi à ne pas céder à la tentation, à l’appel des anciens schémas, mais quand on est sevré, et que l’on n’a plus à lutter quel bonheur, quel plaisir de partager et d’offrir à l’autre le meilleur de soi, et de travailler d’autres sujets, d’autres problématiques et de devenir un non-fumeur permanant. On prend conscience que si on avait su quel bonheur cela allait être on aurait arrêté de fumer avant, mais ce n’était pas possible on n’était pas près, il fallait toucher le fond avant.

N’oubliez jamais qu’il y a systématiquement 50/50 et quelque soit notre position, victime ou bourreau, l’un comme l’autre nous avons la possibilité de dire stop. Et ce n’est pas systématiquement celui qui dit stop le méchant de l’histoire. C’est juste celui qui comprend le premier que cela ne peut plus durer ainsi, mais chacun des deux protagonistes à la possibilité de dire stop.

Par contre, l’autre se trouve dépourvu, car il perd son acolyte de travail et doit en retrouver un autre, mon ex a réussit à trouver pire que moi, je ne pensais pas que cela puisse être possible, mais si il a réussit, jusqu’à ce qu’elle dépasse la limite, et qu’il se dé soumette, et dise « non stop ». Et ils ont pris des chemins différents.

Donc bon courage à tous et bon travail dans votre couple…

Et d’en connaître la mécanique n’empêche pas les sentiments, j’aime l’homme qui partage ma vie, j’ai eu 12 ans les couettes, et quel bonheur, malgré mes 44 ans. Je vous le souhaite à tous.

Donc que l’on quitte ou que l’on soit quitté, chacun la responsabilité de ces actes ou non acte, et plus vite on en prend conscience, plus vite on fait le travail qui correspond et on peu passer à autre chose. Pas besoin de mortifier l'amour.

Mais plutôt de mettre en application au quotidien ce que nous avons appris et compris de nous et des autres, comme nous invite les énergies du sagittaire à le faite.

Frédérique